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UN AVVENE PER PRUNELLI
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25 juin 2015

FAIRE LE BON TRI une question de volonté et de civisme

 

Voici l'article du monde concernant San Francisco:

San Francisco s'est engagée en 2002 à parvenir au « zéro déchet » d'ici à 2020. 
La ville californienne a depuis pris une série de mesures et dépasse désormais les 80 % de détritus recyclés ou compostés.
>> Lire le reportage : Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet »
1. Que signifie « zéro déchet » ?
L'objectif adopté par San Francisco est de parvenir à zéro déchet envoyé en décharge ou en incinérateur, soit 100 % de ses détritus recyclés ou compostés.
La ville cherche également à réduire le gaspillage de nourriture et de ressources c'est à dire "zéro gâchis"
2. Cela implique pour les habitants ?
. Les sacs plastiques ont été interdits dans les supermarchés, remplacés par des sacs en papier (payants). Mais surtout, il est obligatoire, depuis 2009, de recycler et composter tous ses déchets.
Chaque habitation a ainsi trois poubelles : une verte pour le compostage, une bleue pour le recyclage et une noire pour le reste des déchets.

Puisqu'il est compliqué de faire payer chaque habitation en fonction du poids de déchets généré, San Francisco a mis en place un système incitant financièrement à recycler et composter.

5. On peut aussi imaginer que certains mettront les déchets dans les mauvaises poubelles pour réduire leur facture sans faire l'effort de recycler...
Des contrôles sont régulièrement effectués. 
Des agents sillonnent la ville et regardent le contenu des poubelles. S'ils constatent que la poubelle des recyclables ou des compostables est manifestement remplie avec de « mauvais » déchets, ils laissent un avertissement. Après plusieurs avertissements, l'habitation concernée paiera un malus sur sa facture.

6. Que deviennent les déchets ensuite ?
Comme en France, les recyclables sont transformés et réutilisés. Le plastique, le papier ou encore le verre sont triés séparément et peuvent ensuite être utilisés pour fabriquer de nouveaux objets.
Les déchets organiques, eux, sont transformés en compost.
Après un mois de divers traitements, ils deviennent un terreau très fertile et donc très prisé par les agriculteurs, qui alimentent ainsi leurs cultures tout en préservant le sol.
7. C'est bien joli tout ça, mais ça doit coûter très cher...
Des études montrent qu'un système « zéro déchet » coûte en réalité moins cher à la collectivité. 
La collecte des déchets peut être sensiblement moins chère en adaptant le ramassage (une fréquence régulière pour les déchets organiques, qui pourrissent vite, mais plus espacée pour les déchets « secs »).
Mais surtout, le traitement coûte beaucoup moins cher que des dispositifs comme les incinérateurs, « solution » très prisée en France. Et permet la création d'emplois forcément locaux pour bien trier les déchets, les techniques de tri automatique ne permettant un tri total de qualité.
Ce système rapporte également de l'argent, par la revente des matériaux recyclés et du compost. Et c'est bien meilleur pour l'environnement, car les décharges produisent du méthane et les incinérateurs des gaz très toxiques.

 

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